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50 astuces pratiques pour arrêter de se ronger les ongles
On dit souvent qu’une addiction est quelque chose que l’on fait fréquemment, qui a des conséquences nocives, et dont on a du mal à s’en défaire. Du moins, c’est mon interprétation.
Cependant, est-ce la bonne définition scientifiquement parlant. Est-ce que l’onychophagie est une addiction ? C’est ce à quoi je vais tenter de répondre en m’appuyant sur ce que dit l’assurance maladie.
Aussi, j’aimerais interroger un addictologue pour en discuter ouvertement.
C’est donc à l’appui de ces différents éléments que je concluerai cet article. Aussi, n’hésitez pas à me donner aussi votre avis sur la question en bas de la page.
Qu’est-ce qu’une addiction ?
Je suis allé directement sur le site Ameli.fr, et voici un résumé de ce qui est dit : « Une addiction est une dépendance à une substance ou à une activité, avec des conséquences néfastes sur la santé de la personne affectée. Elle peut être favorisée par des facteurs environnementaux ou liés à l’individu. »
Ca commence bien ! Alors, bien évidemment, je mets de côté l’aspect de dépendance à une substance qui est hors de propos. Donc continuons …
Le site de l’Assurance Maladie ne mentionne pas l’onychophagie.
En tout cas, la fréquence est une caractéristique prise en compte. En effet, si l’on fait quelque chose de façon répétée.
Ensuite, rentre en jeu le caractère nocif : à la fois sur soi (d’un point de vue médical) mais aussi sur notre entourage (environnement social).
Puis, nous avons la perte de contrôle ou la non faculté à pouvoir stopper le comportement. C’est une sorte d’impuissance manisfeste.
Aussi, les rechutes sont un trait significatif d’une addiction.
Enfin, le comportement addictif a pour caractéristique de générer une forme de plaisir (temporaire) pour tenter de résoudre un mal-être. C’est la récompense qui sécrète de la dopamine et de la sérotonine (les molécules du plaisir).
Ce qui est interressant de noter est que le site sépare l’addiction des TOC, de la phobie sociale et d’autres troubles du comportement. En effet, ce dernier mentionne que « les troubles psychologiques favorisent l’addiction ». Donc, l’addiction serait considérée comme un symptôme par rapport aux troubles comportementaux.
Que disent les études scientifiques ?
J’ai beau cherché, mais je ne trouve aucune étude scientifique qui parle spécifiquement d’onychophagie et d’addiction. Cependant, certaines publications constatent qu’il y a parfois un chevauchement de TOC avec certaines addictions.
En tout cas, il paraît clair que tout cela se regroupe dans une seule et même famille. Même s’il y a encore débat.
Si on analyse la définition, est-ce que le fait de se ronger les ongles coche-t-il les cases ?
A bien des égards, oui ! Voici la liste des différents points :
- Les conséquences néfastes sur la santé ou l’environnement social : oui, l’onychophagie peut détériorer vos doigts et peut aussi vous isoler socialement parce que vous avez honte de vos mains ou bien parce qu’on ne vous a pas retenu pour un travail (car cela trahirait votre manque de confiance en vous).
- La fréquence du comportement : oui, on se ronge les ongles plusieurs fois par jour !
- L’incapacité (ou la difficulté) d’arrêter : oui, il est très difficile d’arrêter de se ronger les ongles. Parfois, il est impossible de s’en empêcher.
- Les rechutes suite aux nombreuses tentatives : oui, je connais beaucoup d’onychophages qui ont appliqué des solutions (vernis, psy, manucure) et qui ne sont pas parvenu à arrêter.
- La notion de plaisir : je suis partagé sur cette question. D’un côté je pense que l’onychophagie soulage un stress à un moment donné. Il doit se passer quelque chose de chimique dans notre cerveau. Mais qu’en fin de compte, on le regrète après coup.
- Et je rajouterais en dernier point : la notion de regret ou de culpabilité qui n’est pas mentionné dans le site de l’Assurance Maladie.
L’avis d’un addictologue
Prochainement, j’inviterai un addictologue pour une interview afin d’avoir son opinion sur la question. Nous aurons aussi l’occasion de lui demander comment il traite l’onychophagie.
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Conclusion
A l’appui de ce que nous dit le site Ameli.fr, je considère que l’onychophagie est bel et bien une addiction :
- On a souvent honte de nos doigts et cela peut faire mal ou nous rendre malade. Les gens peuvent nous rejeter à cause de cela à cause de la mauvaise image que nous renvoyons.
- On le fait souvent pour nous donner un certain soulagement face à un stress.
- On a beau essayé d’arrêter mais on échoue à plusieurs reprises, au point de nous démotiver.
Et vous, pensez-vous que se ronger les ongles est une addiction ?
Pensez-vous comme moi ? Si vous n’êtes pas d’accord pour dire que l’onychophagie est une addiction, faites-moi le savoir dans les commentaires. Argumentez vos propos pour un débat sain et respectueux !
